Alimentation saine et durable
LE DOSSIER DU MOIS
JUIN 2022 :
Présentation du Réseau Action Climat et de la série de webinaires « Quelle alimentation pour la Santé et la Planète ? »
Lien pour accéder aux informations concernant les webinaires
INTERVIEW
Alimentation saine et durable
LE POINT DE VUE DE :
Benoit Granier
Benoit Granier est responsable alimentation au Réseau Action Climat. Il coordonne les activités des différentes associations membres du réseau (Action Contre la Faim, FNE, Greenpeace, WWF…) et les représente auprès des pouvoirs publics. Il siège également au Conseil National de l’Alimentation.
Pouvez-vous présenter l’engagement du Réseau Action Climat sur les questions de santé ?
Le Réseau Action Climat est une association qui fédère 36 structures impliquées dans la lutte contre le changement climatique et pour la transition écologique, solidaire et équitable. La plupart de nos membres sont des ONG environnementales, notamment Greenpeace, France Nature Environnement. Nous fédérons aussi d’autres acteurs sur l’alimentation par exemple, comme le Secours Catholique, Action contre la faim, etc.
Pour le Réseau Action Climat et pour ses membres, la transition écologique et climatique est importante mais ce n’est pas une fin en soi puisque cette transition est aussi nécessaire pour préserver un environnement et des conditions de vie saines et agréables pour les sociétés humaines. En ce sens, la santé des écosystèmes mais aussi et surtout celle des êtres humains fait partie des objectifs prioritaires du Réseau Action Climat et de ses membres.
On sait aujourd’hui que climat et santé sont des sujets très fortement liés, comme cela a été mis en avant par l’éditorial commun des rédacteurs en chef d’une vingtaine de revues scientifiques du domaine médical, dont The Lancet, en septembre 2021. Ces scientifiques, et beaucoup d’autres, présentent le réchauffement climatique comme la principale menace pour la santé publique au 21ème siècle. Donc nos actions - même si ce n’est pas toujours présenté comme ça – sont très liées aux questions de santé puisque si le réchauffement dépasse 1,5°C, on s’expose à une hausse de la mortalité du fait des canicules, de l'aggravation de la pollution de l’air, des risques accrus d’infections tropicales, des tensions sur les matières premières, etc.
Cela étant dit, les activités du Réseau Action Climat en matière de santé vont au-delà des enjeux climatiques : l’équipe mobilité travaille sur la baisse de la pollution de l’air, avec l’UNICEF notamment, et nous défendons aussi une alimentation à la fois saine et durable.
A ce titre, nous avons pris contact avec la Société Française de Nutrition, notamment car nous préparions une tribune avec différents acteurs sur des questions d’alimentation saine et durable. Le projet initial a abouti à une réflexion sur la construction d’un webinaire, notamment car nous avions un constat commun : depuis plusieurs années, il est clair que le modèle agricole et les régimes alimentaires des pays occidentaux ne sont pas soutenables d’un point de vue écologique et climatique. Cette détérioration est aussi visible d’un point de vue nutritionnel et sanitaire.
A la suite de ce constat commun, nous nous apercevons également que parler d’alimentation saine et durable n’en définit pas pour autant précisément les contours. Dans les médias, dans les discours politiques, on ne définit pas souvent ce que ça implique en termes de modèle agricole et d’évolution du contenu de nos assiettes.
Quels objectifs poursuivez-vous à travers ces 3 webinaires que vous organisez avec la Société Française de Nutrition ?
Cette série de webinaires propose donc une synthèse de la littérature scientifique sur ces sujets et elle vise à rendre accessible au grand public et aux professionnels de la santé et de l’alimentation les connaissances en la matière.
L’idée est de montrer qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre les enjeux de santé et de durabilité, mais au contraire la possibilité d’une synergie entre les deux. Concrètement, cela consiste à aller vers des régimes avec moins de produits d’origine animale, en particulier beaucoup moins de viande, d’une part, et plus de produits végétaux de qualité et peu transformés (fruits et légumes frais, céréales complètes, légumes secs, noix), d’autre part.
Cette série de webinaires que l’on a nommée « Quelle alimentation pour la Santé et la Planète ? » aura lieu les 9, 16 et 30 juin de 10h à 12h.
Chacun des temps a un objectif propre :
- le premier fait le point sur les impacts écologiques de notre alimentation.
- le second porte sur la manière de concilier la préservation du climat et des écosystèmes, et la satisfaction de nos besoins nutritionnels. Pour cela, des chercheurs en agronomie, en nutrition et en épidémiologie interviendront.
- le dernier donne la parole à des sociologues et spécialistes des politiques publiques, pour faire le point sur les déterminants des comportements alimentaires, et donc sur les freins et les leviers pour les faire évoluer.
Le premier webinaire porte sur les impacts environnementaux de nos pratiques alimentaires, en lien notamment avec l’enjeu des limites planétaires. Pouvez-vous développer en quelques phrases ce propos général ?
Cette première séance va faire un état des lieux des impacts écologiques de notre alimentation en introduisant deux notions : celle des limites planétaires et celles de « One Health » ou en français « une seule santé ».
Le webinaire expliquera donc comment la production de notre alimentation met en péril la santé des écosystèmes et des sociétés humaines, mais aussi de quelles pratiques agricoles proviennent ces impacts.
Je vais prendre l’exemple de la limite planétaire du changement climatique. Il faut savoir que l’alimentation représente un tiers des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. En France, elle représente 24% de l’empreinte carbone du pays, soit 24% des émissions des Français sur une année.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et se donner une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, la France s’est fixée comme objectif de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre de son secteur agricole. Or, la grande majorité de ces gaz à effet de serre sont émis lors de la production des denrées agricoles. Et la viande et les produits laitiers représentent 85% de ces émissions.
Donc, pour rendre notre alimentation durable d’un point de vue climat, on sait qu’il faut réduire fortement notre consommation de viande, et modérer celle des produits laitiers. Sachant que ce n’est pas une question de climat uniquement, et c’est ce que nous verrons dans ce premier temps de réflexion. Les autres limites planétaires sont concernées et les questions de biodiversité, de cycles de l’azote et du phosphore, de la qualité de l’air, de l’eau, des sols sont aussi fortement impactés. Alors pas nécessairement par l’ensemble de l’agriculture mais surtout par les modèles agricoles intensifs et par l’élevage industriel.
Pour faire un parallèle avec l’actualité, les problématiques agricoles liées à la guerre en Ukraine notamment entrent-elles dans votre champ de réflexion ?
Ce sujet ne sera pas abordé de manière principale dans le cadre de ces webinaires. Nous en dirons quelques mots puisqu’il se trouve que ce que nous devons faire en termes de durabilité correspond aussi à ce qui est favorable d’un point de vue de la résilience. Aujourd’hui si l’impact de la guerre en Ukraine pourrait provoquer une crise agricole, c’est parce que nous sommes dépendants à la fois des engrais de synthèse qu’on importe de Russie et qu’on produit à partir de gaz russe, ce qui signifie que si l’on se porte davantage vers une agriculture biologique, nous n’aurons plus besoin de ces engrais de synthèse. Mais si l’impact est si fort, c’est surtout parce que la plupart des céréales que la France va importer n’est pas destinée à l’alimentation humaine mais à l’alimentation des animaux dans les élevages industriels. Si nous développons l’alimentation à travers des élevages durables et une alimentation animale issue de fermes locales, et si on mange en parallèle moins de viande et plus de bio, nous serons beaucoup moins dépendants des importations, et l’impact de tels événements sera moindre. Développer une alimentation humaine et animale de cette nature et dans ces conditions nous exposerait moins aux secousses liées à l’actualité internationale.
L'alimentation est un sujet transversal que vous proposez d’aborder à travers un double prisme environnemental et de santé publique. Quels liens peut-on faire entre ces deux dimensions ?
Les liens sont multiples, et le plus souvent les deux prismes se juxtaposent. Mais pour résumer, on peut dire qu’il y a des liens directs et des liens indirects. Je m’explique. D’un point de vue environnemental, une alimentation durable consiste en une alimentation moins carnée et plus végétale et à des modes de production qui éliminent, à terme, les intrants de synthèse, c'est-à-dire les pesticides et les engrais azotés. Autrement dit, il y a la transition dans l’assiette – plus végétale – et la transition agroécologique, avec la généralisation de l’agriculture biologique.
D’un point de vue de santé humaine, il y a des liens directs. Cette alimentation durable, moins riche en viande, est favorable à la santé humaine si, dans le même temps, on augmente la consommation de fruits et légumes frais, de céréales complètes, de légumes secs et de noix, et si on consomme moins d’aliments ultra transformés, gras, salés et sucrés. Une étude récente montre que cela pourrait augmenter l’espérance de vie jusqu’à 10 années. Ensuite, une alimentation issue de l’agriculture biologique est également bénéfique car elle permet d’éliminer sinon de réduire fortement les résidus de pesticides, et donc la présence de substances cancérigènes et de perturbateurs endocriniens dans nos assiettes.
Mais il y a aussi des liens indirects, car l’agriculture intensive et l’élevage industriel sont des sources majeures de pollution des milieux, et posent des graves problèmes en matière de santé environnementale et donc humaine. On pourrait en énumérer une longue liste mais je vais me contenter de faire un focus sur quelques points. Tout d’abord, la contamination de la ressource en eau, à cause des pesticides, mais aussi des élevages industriels, qui sont responsables de la pollution aux nitrates et aux algues vertes en Bretagne par exemple.
Ensuite, enjeu encore plus important, la pollution de l’air du fait de l’épandage des engrais azotés de synthèse, mais aussi des déjections animales issues des élevages industriels. On estime que le secteur agricole français est à l’origine de 76% des émissions de méthane et de 98% des émissions d’ammoniac, qui est un précurseur des particules fines. Or la pollution de l’air augmente le risque de contracter de nombreuses pathologies : cancers, maladies respiratoires et cardiovasculaires, diabète de type 2, etc. Donc là on a un lien indirect qui est vraiment important, celui de la transition agroécologique qui peut amener à des gains en termes de santé.
Par ailleurs, notre modèle agricole et alimentaire participe à la hausse du risque de zoonoses. On ne connait pas encore précisément la cause du Covid-19, mais on sait qu’il existe une multiplication des cas de zoonoses depuis une dizaine d’années et qu’une bonne partie est liée à la déforestation, dont le principal facteur est l’agriculture. Il y a bien sûr l’huile de palme pour l’alimentation industrielle, mais aussi et surtout la production de soja, facteur de déforestation au Brésil et en Argentine, pour nourrir les vaches, les porcs et les volailles notamment dans les élevages industriels français. Il y a donc un enjeu lié à ce que l’on appelle « One Health », celui du risque de zoonoses.
C’est en cela aussi qu’une alimentation plus durable permet d’obtenir des gains en termes de santé, de façon à la fois directe et indirecte. Sans parler du fait que si l’on réduit les gaz à effet de serre via le développement d’une alimentation durable, cela contribue à atténuer le réchauffement climatique, et cela est donc bénéfique pour la santé à long terme. Travailler à l’implantation d’une alimentation « saine et durable » enclenche donc une boucle vertueuse sur le plan de la santé.
Définir une « alimentation saine et durable » est un chantier d’ampleur. Quelles sont les réponses qui y ont été apportées au cours des dernières années ?
Il y a en effet eu beaucoup d’articles scientifiques, et de scénarios basés sur des modèles et des cohortes. La littérature est pléthorique et j’invite vos lecteurs à suivre notre série de webinaires pour en savoir plus !
En quelques mots : il y a déjà la définition de la FAO[1] et de l’OMS, qui est assez claire sur les régimes alimentaires sains et durables mais qui ne donne pas vraiment de précisions sur ce à quoi doit ressembler l’assiette.
Cependant, différents travaux proposent des éléments sur cette question. Le scénario TYFA de l’IDDRI, le scénario Afterres de Solagro, et le scénario Pulse Fiction de WWF France ont en commun de proposer un modèle agricole durable et une assiette saine. Dans ces 3 scénarios, on retrouve une forte baisse de la consommation de viande (de 50% environ), une baisse plus modérée de celle de produits laitiers, et une hausse de la consommation de fruits et légumes, de céréales complètes, et surtout de légumes secs, le tout issu principalement de l’agriculture biologique ou agroécologique.
Et si on regarde des régimes types issus de la littérature scientifique, il y a aussi le « régime planétaire » proposé par la commission du EAT Lancet, qui va encore plus loin dans la baisse de la consommation de viande en fixant celle-ci à 45 grammes par personne par jour, alors qu’on est à un peu plus de 100 grammes aujourd’hui en France. Des travaux sont d’ailleurs en cours pour adapter ce régime planétaire au cas de la France.
[1] Food and Agriculture Organisation, en français Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
Les recommandations nutritionnelles de Santé publique France éditées en 2019 entrent-elles selon vous dans le cadre de ce que vous imaginez comme étant une alimentation saine et durable ?
Le PNNS 4[1] qui a été revu en 2019 était vraiment intéressant à différents égards. D’une part, et pour la première fois, la recommandation de manger des légumes secs apparaissait. Le nombre de produits laitiers quotidiens est également passé de trois à deux. Ce sont des éléments qui ont un impact positif en terme environnemental, bien que l’objectif principal était plutôt celui d’améliorer la santé. Il y avait aussi l’idée qu’il fallait manger moins de produits contenant des pesticides, et donc plutôt des produits bio. Là, on commence à intégrer des questions de santé environnementale : comment est-ce que l’environnement a un impact sur la santé au-delà de la nutrition ? Et pour finir, il y a cette limitation de la viande rouge à 500 grammes par semaine, qui est aussi intéressante.
Actuellement, le PNNS est construit autour d’un prisme « santé » mais il ne prend pas en compte les impacts de cette alimentation sur la « durabilité ». Il ne prend donc pas en compte la question suivante ; est-ce que ce régime alimentaire est compatible avec la baisse des émissions de gaz à effet de serre ?
Vis-à-vis de cet enjeu, le Réseau Action Climat émet des recommandations, notamment la révision des repères alimentaires de sorte à ce qu’ils soient à la fois optimaux pour la santé mais aussi compatibles avec les limites planétaires – en particulier changement climatique et biodiversité.
Ce que nous défendons, et qui est différent des recommandations de Santé publique France, c’est de réduire encore la quantité de viande rouge – 500 grammes par semaine nous semble encore excessif. Mais aussi l’ajout d’une limitation de consommation de viande de volaille, qui aujourd’hui n’est pas concernée par le PNNS. Si vous regardez les recommandations qui figurent dans The Lancet par exemple, on tourne autour des 45 grammes de viande par jour, soit un peu plus de 300 grammes par semaine (toutes viandes confondues, soit viande rouge et volailles). C’est bien l’ensemble des viandes qui doivent être concernées. D’ailleurs, le Danemark a récemment révisé ses recommandations nutritionnelles pour prendre en compte les enjeux de nutrition et de climat. Résultat, il préconise désormais de limiter la consommation de viande (dont volaille) à 350 grammes par semaine.
[1] Programme National Nutrition Santé 2019-2023 : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/pnns4_2019-2023.pdf
Comment réagissez-vous à la problématique de lobbying et de greenwashing des multinationales agricoles ? Notamment lorsqu’elles s’opposent à des initiatives alimentaires comme le Nutri-Score par exemple.
Nous sommes effectivement confrontés au lobbying ardent des firmes agroalimentaires. C’est un point de blocage important dans l’évolution des politiques publiques en France, aussi bien du côté santé que du point de vue environnement. Sur la santé, vous avez évoqué le Nutri-Score mais il y a aussi la question des seuils nutritionnels pour les produits transformés : l’ajout de seuils maximaux de sel, de gras, de sucre, etc. sur lesquels ça bloque aussi depuis un certain temps.
Au Réseau Action Climat, nous défendons aussi l’interdiction de la publicité pour les produits trop gras, trop sucrés, trop salés et mauvais pour le climat, en particulier quand elle vise les enfants. Là-dessus aussi, on voit qu’il existe différents blocages et lobbys mais à différents niveaux.
D’ailleurs je viens de terminer le livre récemment publié Des lobbys au menu : les entreprises agroalimentaires contre la santé publique des sociologues Daniel Benamouzig et Joan Cortinas Muñoz et qui fait suite au livre du Professeur de nutrition Serge Hercberg Mange et tais-toi : un nutritionniste face au lobby agroalimentaire également publié en 2022. Il est très impressionnant de constater la vaste palette d’activités que ces acteurs déploient pour influencer les politiques publiques ! Nous essayons de contrebalancer cette influence, et c’est justement pour ça que le Réseau souhaite collaborer davantage avec des associations de consommateurs, avec des professionnels de santé, des associations comme la SFSP etc. L’alimentation saine et durable, on sait à peu près à quoi elle ressemble, elle répond à divers enjeux que nous avons en commun, mais les forces qui nous font face et qui bloquent les changements souhaitables sont tellement puissantes que si nous n’agissons pas de manière coordonnée, nous ne réussirons pas améliorer les choses.
Souhaitez-vous partager un mot de conclusion ?
Oui, je souhaite aborder deux enjeux qui sont liés à l’alimentation saine et durable et qui sont très importantes pour le Réseau Action Climat et aussi à titre personnel.
Le premier, c’est que l’alimentation saine et durable doit absolument être rendue accessible à tous les ménages, en particulier aux plus modestes. Cela implique des politiques publiques volontaristes, pour :
- donner les moyens financiers à tous les ménages de se procurer des produits sains et durables,
- améliorer la qualité et la disponibilité géographique des produits sur le marché (dans les supermarchés, dans les restaurants, etc. mais cela suppose aussi de développer les circuits courts de proximité et pas uniquement auprès des classes favorisées),
- mais aussi limiter la publicité et le marketing pour les produits mauvais pour la santé et l’environnement.
Ce sont des mesures qui nous paraissent indispensables, sans quoi nous prenons le risque de nous diriger vers une alimentation à deux vitesses : des produits frais, des régimes plus végétaux et plus de bio pour les ménages aisés, et des produits peu frais et plus transformés pour les ménages plus modestes qui sont déjà ceux qui sont les plus touchés par les maladies liées à l’alimentation.
Le second point, c’est qu’il n’y aura pas de transition vers une alimentation durable sans accompagnement économique et logistique des agriculteurs, en particulier des éleveurs. Ces derniers doivent être aidés pour aller vers des pratiques plus durables et des subventions publiques à l’agriculture biologique sont nécessaires pour permettre à la fois la bonne rémunération des agriculteurs et la vente de produits bio à des prix accessibles.
Actuellement, le PNNS est construit autour d’un prisme « santé » mais il ne prend pas en compte les impacts de cette alimentation sur la « durabilité ». Il ne prend donc pas en compte la question suivante ; est-ce que ce régime alimentaire est compatible avec la baisse des émissions de gaz à effet de serre ?
POUR ALLER PLUS LOIN
La page du Réseau Action Climat sur l’agriculture et l’alimentation durable
Les informations concernant la série de webinaires
Livret grand public de 20 pages « Un coup de fourchette pour le climat »
L’étude Pulse fiction - Pour une transition agricole et alimentaire durable de WWF France
Le rapport du EAT Lancet sur le « régime planétaire »
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