Pratiques des médecins généralistes des centres de santé de la Préfecture de Fès vis-à-vis du dépistage du cancer
Samira El Fakir | Naima Abda | Adil Najdi | Karima Bendahou | Majdouline Obtel | Mohamed Berraho | Chakib Nejjari
Résumé en Français
Introduction : le médecin généraliste apparaît comme un acteur important de la prévention des cancers. Le but de cette enquête était de décrire les attitudes des médecins face aux facteurs de risque majeurs que sont le tabac, l’alcool et l’alimentation et face aux dépistages les plus courants (cancer du sein, du col de l’utérus, du côlon-rectum et de la prostate).
Méthodes : un auto-questionnaire portant sur la prévention primaire et le dépistage des cancers par le médecin généraliste a été adressé à l’ensemble des médecins de la préfecture de Fès.
Résultats : le taux de participation a été de 75,8 %. L’âge moyen des médecins était de 45,6 ± 6,8 ans et 53,8 % étaient de sexe féminin. Le suivi des formations sur la prévention des cancers était rapporté par 25,6 % des médecins.
Une grande diversité de comportement est observée en ce qui concerne les dépistages, et cela même pour les cancers qui font l’objet de recommandations claires comme le cancer du sein ou du col de l’utérus. On constate par exemple que le dépistage des cancers de la prostate par dosage de l’antigène spécifique prostatique est pratiqué par 70,2 % des médecins mais que seulement 6,7 % des médecins utilisent des tests Hémoccult II® comme test de dépistage.
Conclusion : cette étude souligne la nécessité de renforcer les connaissances des praticiens sur les tests de dépistage.
Méthodes : un auto-questionnaire portant sur la prévention primaire et le dépistage des cancers par le médecin généraliste a été adressé à l’ensemble des médecins de la préfecture de Fès.
Résultats : le taux de participation a été de 75,8 %. L’âge moyen des médecins était de 45,6 ± 6,8 ans et 53,8 % étaient de sexe féminin. Le suivi des formations sur la prévention des cancers était rapporté par 25,6 % des médecins.
Une grande diversité de comportement est observée en ce qui concerne les dépistages, et cela même pour les cancers qui font l’objet de recommandations claires comme le cancer du sein ou du col de l’utérus. On constate par exemple que le dépistage des cancers de la prostate par dosage de l’antigène spécifique prostatique est pratiqué par 70,2 % des médecins mais que seulement 6,7 % des médecins utilisent des tests Hémoccult II® comme test de dépistage.
Conclusion : cette étude souligne la nécessité de renforcer les connaissances des praticiens sur les tests de dépistage.
English abstract
Introduction: General practitioners can play a key role in prevention and early detection of cancer. The aim of this study was to assess their current clinical practices concerning risk factors such as smoking, alcohol, diet and cancer screening.
Method: A self-administered questionnaire was sent to GPs working at the Fez Prefecture health centre (Morocco).Questions concerned primary prevention (smoking, alcohol, diet, sun exposure) and cancer screening (breast, uterine cervix, colon-rectum, prostate, skin cancers).
Results: The participation rate was 75.8%. The average age of GPs was 45.6 ± 6.8 years and 53.8% were female. Monitoring training on cancer prevention was reported by 25.6% of GPs.
We noted a great diversity for screening, even for cancers with a consensus concerning the role of screening, such as breast, and uterine cervix cancers. Many physicians reported ordering prostate- specific antigen tests (70.2%) but only 6.7% ordered faecal occult blood tests.
Conclusion: This study emphasizes the need to improve the general practitioners’ knowledge on cancer screening.
Method: A self-administered questionnaire was sent to GPs working at the Fez Prefecture health centre (Morocco).Questions concerned primary prevention (smoking, alcohol, diet, sun exposure) and cancer screening (breast, uterine cervix, colon-rectum, prostate, skin cancers).
Results: The participation rate was 75.8%. The average age of GPs was 45.6 ± 6.8 years and 53.8% were female. Monitoring training on cancer prevention was reported by 25.6% of GPs.
We noted a great diversity for screening, even for cancers with a consensus concerning the role of screening, such as breast, and uterine cervix cancers. Many physicians reported ordering prostate- specific antigen tests (70.2%) but only 6.7% ordered faecal occult blood tests.
Conclusion: This study emphasizes the need to improve the general practitioners’ knowledge on cancer screening.
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Texte intégral sur www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=SPUB_135_0685
Santé publique n°5, septembre-octobre 2013 | p. 685 à 691 | publié le 7 janvier 2014