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Connaissances et pratiques des médecins vis-à-vis du cancer du col de l'utérus et de l'infection HPV à Fès

Résumé en Français

Introduction : l’objectif principal de ce travail est de décrire les connaissances et les pratiques vis-à-vis du cancer du col de l’utérus (CCU) et de l’infection à l’Human Papilloma Virus (HPV) des médecins généralistes exerçant aux centres de santé du réseau de soins de santé de base (RSSB).
Méthodologie : étude transversale menée auprès des médecins généralistes exerçant dans tous les centres de santé de la Wilaya de Fès pendant le mois de mai 2010. Le recueil de l’information a été réalisé par un questionnaire auto-administré.
Résultats : le taux de réponse était de 77,7 %. Seulement 25,6 % des médecins rapportent connaître la technique du frottis cervico-vaginal (FCV) et 7,9 %, toutes des femmes, pratiquent eux-mêmes les FCV. Les raisons de la non pratique du FCV se répartissent principalement entre l’absence de formation (69,0 %) et le manque de moyen de diagnostic (24,0 %). 89,0 % pensent que les antécédents familiaux de CCU représentent un facteur de risque, tous les médecins rapportent que les infections sexuellement transmissibles et la multitude des partenaires sexuels représentent des facteurs de risque du CCU, 94,9 % pensent que l’âge précoce du premier rapport sexuel est un facteur de risque et 97,4 % rapportent que les condylomes génitaux représentent un facteur de risque.76,4 % déclarent connaître l’existence d’un vaccin anti-HPV.
Conclusion : le niveau de connaissances épidémiologiques des médecins exerçant dans le RSSB, sur le CCU et l’HPV, est relativement modeste et leur participation aux actions de dépistage et de diagnostic du CCU est assez faible. Des actions de formation et de sensibilisation sont très recommandées.

English abstract

Introduction: The main objective of this paper is to assess the knowledge and practices of primary care physicians related to cervical cancer and HPV infection.
Methodology: A cross-sectional study was conducted in May 2010 among general practitioners in all health centers in the Wilaya of Fez, Morocco. A self-administered questionnaire was used to collect the data.
Results: The response rate was 77.7%. Only 25.6% of the physicians reported that they knew how to perform pap smears, while just 7.9% (all women) actually perform Pap smears. The main reasons for not performing Pap smears were lack of training (69.0%) and lack of resources (24.0%).
89.0% of the participants stated that a family history of cervical cancer is a risk factor for cervical cancer, while all the physicians reported that sexually transmitted diseases and having multiple sexual partners are risk factors. 94.9% stated that early age at first sexual intercourse is a risk factor, while 97.4% stated that genital warts are a risk factor.
76.4% stated that they were aware of the existence of the HPV vaccine.
Conclusion: The results show that physicians have limited knowledge of HPV and cervical cancer and that their participation in cervical cancer screening and diagnosis is also relatively low. We conclude that there is a need for training and increased awareness.

Santé publique n°3, mai-juin 2013 | p. 351 à 357 | publié le 12 mars 2014

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