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Fiabilité et application de la conduite à tenir en cas de piqûre de scorpion au Maroc

Résumé en Français

Le présent travail vise à étudier la fiabilité de la conduite à tenir devant une piqûre de scorpion, adoptée par le centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, et son application à l’échelle nationale en particulier au niveau de l’hôpital provincial de Kelaa Des Sraghna.
L’étude a été basée sur un échantillon de 984 cas recensés à partir des fiches d’hospitalisations de cet hôpital. Les résultats de la répartition des patients selon les classes de gravité montrent que la classe II représente 67,45 % avec 518 cas et la classe III 8,33 % avec 64 cas. En outre, bien que les patients regroupés dans la classe I ne doivent pas être hospitalisés, 24,22 % des cas qui ont été enregistrés dans l’hôpital provincial pendant la période d’étude appartiennent à cette classe I. De plus, parmi les 186 cas enregistrés dans cette dernière, 15 cas (8,06 %) présentent des signes cliniques ce qui implique un problème de hiérarchisation de ces patients. L’étude de la corrélation entre les classes à l’admission et les différents signes cliniques a montré que les signes observés chez les patients correspondent aux classes dans lesquelles ils sont répertoriés à l’admission. Aussi, cette étude a montré que l’évolution dépend de manière hautement significative de tous les signes de détresse (classe III) et de certains signes de gravité : priapisme, sudation et vomissements (classe II).

English abstract

This works investigates the reliability of scorpion stings treatment adopted by the Moroccan Poison Control and Pharmacovigilance Center and its application at the provincial level hospital in Kelaa Des Sraghna. The study was based on a sample of 984 cases reviewed from the hospitalization records from this establishment. The results of the distribution of patients according to the level of severity of the cases showed that the Class II category represents 67.45% (n=518 cases) and Class III represents 8.33% (n=64 cases). Although patients ranked in Class I should not be hospitalized, the study found that 24.22% of the cases recorded during the study period belong to this category of patients. Among the 186 cases registered in Class I, 8.06% (n=15) displayed clinical signs; this implies a problem in the classification of these patients. However, the study of the correlation between the classification of those admitted and their respective clinical signs and symptoms revealed that those clinical indicators corresponded well to the categories in which patients were placed. Moreover, the study showed that the evolution of patients depends significantly on the distress signals (Class III) and on some signs indicated severity: priapism, sweating and vomiting (Class II).

Santé publique n°1, janvier-février 2009 | p. 65 à 75 | publié le 4 janvier 2010

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