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Résultats de l'évaluation médico-économique d'un secteur de psychiatrie (1995-1997)

Résumé en Français

De 1995 à 1997, une étude médico-économique a été menée sur un secteur de psychiatrie publique afin d’explorer les variables explicatives de la variabilité du coût des soins psychiatriques. Les résultats montrent que les coûts sont indépendants de la pathologie, mais corrélés au niveau de dépendance médico-sociale et à l’existence ou non de relais sociaux et familiaux. C’est le suivi des patients avec des diagnostics de démence, déficits intellectuels ou troubles schizophréniques, qui coûte le plus cher à l’année. Si les variables sociologiques sexe, âge et profession sont hautement significatives dans la répartition des coûts, ceux-ci sont indépendants de la qualité et de la production des soins, mesurés grâce à l’échelle globale de fonctionnement (EGF). 10 % des patients de la file active consomment 75 % des ressources disponibles mais seulement 50 % de l’ambulatoire. En définitive, c’est le maintien à l’hôpital qui influence les coûts. L’augmentation de la file active et des actes ambulatoires vient palier année par année la diminution constatée du temps plein hospitalier. Quelle que soit la pathologie, le temps plein hospitalier a le même coût. Les 10 % des patients dont la prise en charge coûte le plus ont tous les diagnostics de la CIM 10, les patients schizophréniques en représentant moins de la moitié

English abstract

A health economics study was carried out from 1995 – 1997 on the public sector of psychiatry in order to explore the variables which contribute to the differences in the cost of psychiatric care. The results show that the costs are independent of the pathology, but they correlate to the level of medical-social dependence and to the existence (or not) of family and social support structures. The most expensive care per year is that of patients diagnosed with dementia, intellectual deficiencies, or problems of schizophrenia. If the sociological variables of sex, age and professional category are highly significant in the redistribution of cost, these are independent of the quality and provision of care, measured by a comprehensive, overall operational scale (EGF). 10% of patients consume 75% of the available resources but only 50% of the ambulatory care. The definitive costs are ultimately influenced by hospitalization. The increase in the number of patients actively seeking treatment and the increase in ambulatory care provided levels out year after year for which there is a noted decrease in full time hospitalization. Regardless of the diagnosis, full time hospital care carries the same cost. Therefore, the 10% of patients for whom care is most expensive are those who have been diagnosed with CIM 10, schizophrenic patients representing less than half of them.

Santé publique n°6, novembre-décembre 2008 | p. 589 à 603 | publié le 7 mai 2009

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