L’objectif global est de mieux mobiliser l’activité physique et sportive dans la démarche de prévention primaire et secondaire des maladies chroniques, selon le principe d’universalisme proportionné. Pour cela le.la référent.e développe trois types de missions, mobilisant ainsi des compétences de gestion de projet et d’expertise médicale :

1- La contribution à la définition de cadres stratégiques régionaux

- Impulser une politique régionale de favorisation de la promotion de la santé via l’activité physique et le sport santé, en s’appuyant sur divers dispositifs existants (le sport sur ordonnance réglementé au niveau national depuis 2016, et décliné au niveau de la région IDF par le dispositif « Prescri’Forme : l’activité physique sur ordonnance en Ile-de-France », la labellisation de maisons sport santé) et sur les opportunités actuelles, en particulier le cadre de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques 2024, pour pouvoir l’inscrire durablement dans le plan Héritage. Cette impulsion porte aussi bien sur la prévention primaire (population générale), que sur la prévention secondaire (patients porteurs de maladies chroniques).

- Impulser une politique régionale de promotion de la santé et de prévention primaire (dépistage, etc…) et secondaire (ETP, accompagnement des patients) dans l’ensemble du champ des maladies chroniques et notamment du diabète et des maladies cardio-métaboliques. Cette politique régionale sera construite dans une logique de réduction des inégalités sociales et de santé.

Il.elle travaillera ainsi à l’émergence d’une démarche régionale de prévention des pathologies cardio-métaboliques, et pourra s’appuyer sur une chargée de mission du département, pour mener des actions partenariales. Cette stratégie régionale, concernant le sport santé, sera bâtie principalement en partenariat avec la DRAJES et la préfecture de région. 

2- La mobilisation d’acteurs, partenaires, et opérateurs et la gestion de programmes relatifs à la promotion de la santé, l’ETP, et l’APA
 
- Il s’agira de fédérer les acteurs autour de ces enjeux. Le/la référent disposera pour ce faire de moyens d’actions financiers (FIR) et de partenariats techniques via des expérimentations nationales et régionales, avec par exemple la CNAM, l’APHP ou encore les URPS.

- Il s’agira notamment de définir et de mettre en œuvre des modalités de financements (appel à projets spécifiques et programmation annuelle), des actions de prévention sur les thèmes constituant le champ de responsabilité du référent, souvent en lien avec la référente « Nutrition ». 

Cette activité repose sur une vision globale des enjeux de prévention des maladies cardio-métaboliques et de l’activité physique, et sur des dialogues de gestion, afin de construire une démarche régionale lisible permettant l’accroissement et l’amélioration des pratiques de prévention.

Les opérateurs développant ces actions relèvent souvent du secteur associatif, il est donc important de les mettre en lien avec des structures spécialisées dans la prise en charge de ces patients tels que  les dispositifs de coordination en santé, les établissements hospitaliers et structures d’exercice collectif, qui ont aussi un rôle dans ce champ de la prévention.

3- L’expertise médicale en appui aux dispositifs d’accompagnement des patients chroniques

Le.la référent interviendra en appui médical dans le suivi des programmes d’éducation thérapeutique du patient. Il.elle contribuera ainsi à l’analyse, à l’instruction et au financement de ces derniers, et fera le lien avec les dispositifs de sport adapté et avec les actions de promotion de la santé dont le dépistage de pathologies chroniques.

 Cet appui médical se déclinera également au sein des projets de parcours initiés par des opérateurs, tels que le projet parcours après cancer. Dans ce cadre, un travail de collaboration sera mené avec la direction de l’offre de soins.